LES PAPILLONS

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Le but de ce site est de valoriser la richesse de la biodiversité des papillons en France et en particulier sur la commune de Blaison (49) : plus de 750 spécimens différents ont été vus et photographiés, cela représentant plus de 4 000 photos affichées sur ce site parmi plus de 73 000 photos brutes réalisées depuis 2009, dont environ 95% sur la seule commune de Blaison.

En 30 ans, on estime que 80 % des insectes ont disparu en Europe suite à l'impact de la présence humaine et de ses conséquences (destruction des biotopes, intensification des pratiques agricoles et au recours aux pesticides), réduisant d'autant la biodiversité de tous les milieux naturels ; il est donc d'autant plus important de protéger ces milieux et leurs habitants (faune, flore).
La première chose pour limiter cette catastrophe est de protéger leur environnement afin d'avoir encore l'occasion de simplement les admirer, dans leur milieu naturel et à défaut à travers ce site, et qui sait, pour faire naître des vocations ?!

N'hésitez pas à m'envoyer un message pour donner votre avis sur ce site, y compris si vous trouviez des erreurs d'identification.

La grande majorité a été vue sur la commune de Blaison-Gohier (appelée maintenant Blaison St-Sulpice) et en particulier sur le secteur au nord du village de Blaison sur le lieu-dit "les Sables" (à 500 mètres environ au nord du bourg de Blaison, dans le bois à l'est du terrain de foot et à l'ouest du lieu dit Gohier), et sur l'ile de Blaison (à 1 km environ au nord du village). Ces milieux sont composés de prairies (terrain riche dûs aux limons de la Loire) ou de bois (mixtes, composé de feuillus dont beaucoup de frênes et de chênes, et de quelques conifères), le tout traversé par un bras mineur de la Loire, bras alimenté par le fleuve l'hiver mais en bonne partie asseché l'été.
Dans les pages présentées ici, il n'y a pas que des papillons (c'est-à-dire des imagos en langage scientifique pour désigner la phase adulte "qui vole"), il y a aussi quelques chenilles. Précisons aussi que quelques rares imagos femelles sont aptères ; c'est le cas de la femelle de la phalène brumeuse, un classique papillon de l'hiver (et oui, il y a aussi des papillons en plein hiver !)

Ci-dessous, un exemple de paysage local, avec sur le pieu, pas moins de 5 papillons différents. Saurez-vous les retrouver (et les identifiez ; 3 relativement faciles et 2 difficiles car vus trop latéralement) ? Réponse tout en bas de page des hétérocères.

Voyons d'abord quelques connaissances de base sur les papillons et les différents types principaux :

Quelques données sur les papillons.

On distingue 2 grandes catégories de papillons, appelés plus scientifiquement les lépidoptères : les rhopalocères et les hétérocères. Seulement 4% de tous les papillons connus sont des rhopalocères. Cela veut dire que les papillons dits "de nuit", les hétérocères, représentent 96 % de la population totale !

Les RHOPALOCERES : Communément appelés papillons de jour, les rhopalocères se caractérisent par l'extrémité de leur antenne en massue. Leur activité est uniquement diurne. Le nombre de rhopalocères vus et photographiés dans cette partie est de 69 espèces (mise à jour septembre 2023).

Ci-dessous, quelques imagettes de rhopalocères :

Les HETEROCERES : Communément appelés papillons de nuit, la forme de leurs antennes est variable, plus ou moins pectinées, mais pas en massue. En pratique, cette distinction "de jour" et "de nuit" n'est pas appropriée car une partie des hétérocères a une activité diurne, c'est-à-dire que certains volent de jour, et même parfois exclusivement !
Le nombre de hétérocères vus et photographiés dans cette partie est de
plus de 710 espèces différentes (mise à jour septembre 2023).
Parmi les hétérocères, on distingue les microhétérocères et les macrohétérocères. Les deux catégories contiennent différentes familles et en simplifiant, on peut dire que la différence entre les deux est surtout une question de taille. Certaines espèces se ressemblent tellement visuellement (c'est le cas de nombreux microlépidoptères de la famille des Coleophora par exemple), qu'ils sont alors impossibles à distinguer parmi plusieurs espèces différentes. Les spécialistes lépidoptéristes les classent alors selon leur génitalia, necessitant dissection et loupe binoculaire, choses que je pratique pas. Quand on ne peut aller plus loin dans une détermination que sa famille ou sa sous famille, on ajoute "sp" au nom général. Quand le choix se fait sur seulement 2 espèces indissociables (visuellement), j'ai regroupé les 2 espèces en une seule, c'est le cas de Acronicta psi (= Psi) et de Acronicta tridens (= Trident) par exemple.
- Les microlépidoptères sont les plus nombreux dans la nature (mais 1/3 environ des hétérocères représentés sur ce site). Ils sont classés dans de nombreuses familles. Attention aux confusions avec des trichoptères (phyganes,...) ; ces derniers n'appartiennent pas à l'ordre des lépidoptères : ils s'en distinguent par la présence de poils sur leurs ailes et non d'écailles pour tous les lépidoptères. Pratiquement, ces trichoptères peuvent faire penser à certains microhétérocères. Comme ils sont plus petits, voir très petits, ils sont plus discrets et donc plus difficiles à voir. Rendez-vous en bas de page avec le lien vers les autres insectes pour découvrir ses cousins des lépidoptères.
- Les macrolépidoptères sont certes moins nombreux, mais il y a déjà bien plus d'espèces de macrolépidoptères que de rhopalocères !

Ci-dessous, quelques imagettes de macrolépidoptères (et non, les papillons de nuit ne sont pas forcément gris et moches !):

Présentation des informations données pour chaque papillon (rhopalocères et hétérocères)
Les papillons sont rangées par familles d'où le découpage sur plusieurs pages affichées sur ce site. Remarquez qu'une liste intéractive (noms latins et vernaculaires) est disponible pour l'ensemble des papillons hétérocères en bas de page de présentation des hétérocères (idem pour les rhopalocères) et que des listes analogues plus restreintes (uniquement avec les noms latins) accompagnent toutes les différentes pages ; avec un lien direct pour accéder à ces listes en haut des pages.
En complément visuel pour la page de présentation des hétérocères, un panel d'imagettes permet de voir d'un coup d'oeil quelques papillons pour un grand nombre d'hétérocères (macro et micro). L'accès ensuite aux pages macro 1 à 4 et micro 1 à 3, ainsi que celle dédiée aux rhopalocères, permet de visualiser plus en détails chaque papillon d'une même famille avec les informations suivantes, avec tout d'abord en haut de page un tableau récapitulatif interactif (et un lien vers une liste nom latin / commun pour aller plus vite au bon spécimen), tableau qui permet de voir l'ensemble des papillons vus et photographiés d'une même famille, par exemple les sphingidae en page 1 des macrohétérocères qui compte 13 spécimens différents.

Voici 2 extraits de pages (ici en version réduite), présentant pour le premier un papillon de jour et le second un papillon de nuit :

Pour chaque papillon, les informations sont les suivantes :
- Le nom du papillon, sous son nom officiel en latin et sous son nom vernaculaire (c'est-à-dire son ou ses noms en français), son numéro identifiant dans une ou plusieurs bases de données officialisées (n° TAXREF, n° Leraut, n° dans des bases de données anglaises en référence à des ouvrages comme les guides britanniques spécialisés), ainsi que la page des planches des dits papillons dans les livres "Concise guide to the moths of Great Britain and Ireland, first et/ou second edition" pour les macrolépidoptères, ou dans le "Field guide to the micro-moths of Great Britain and Ireland, first et/ou second edition" pour les microlépidoptères. Notez que parfois, le papillon n'est pas toujours présent dans un des livres.
- Une ou plusieurs photos sont affichées, avec le choix d'une sélection parmi une base de données perso (environ 5% affichées ici sur ce site sur + de 73 000 photos réalisées), parmi les plus caractéristiques, originales et/ou esthétiques. Ces photos montrent des exemplaires plus ou moins typiques ou "frais" (quand c'est possible) et parfois des cas plus rares, comme par exemple avec la forme "albinos" de la Noctuelle mégacéphale. Ainsi par exemple, la couleur vert chez certains papillons "frais" s'estompent plus rapidement, pour être ensuite bien plus pâle. Avec le temps, les écailles des ailes tombent : ces spécimens "frottés" présentent alors un aspect peu typé et les rendent plus difficiles à déterminer. Les chenilles sont aussi représentées, mais attention, selon les différents stades de mues, les aspects sont parfois totalement différents pour une même espèce, passant par exemple de verte à marron ! Parfois on notera qu'une échelle donnée en cm permet d'apprécier la taille de l'individu.
Rappelons que toutes les photos sont exclusivement de l'auteur, à l'exception d'une trentaine (chenilles comprises), marquées d'un copyright © avec le nom ou le pseudo de l'auteur).
-
La rubrique "renseignements complémentaires et légende", comme son nom l'indique, présente des données complémentaires sur l'espèce. Ce peut-être pour signaler un détail typique ou une confusion possible avec d'autres espèces sembables. C'est aussi l'occasion de nommer d'autres lépidoptères (avec un lien vers la bonne page) présents sur les photos (numérotation dans le même ordre d'affichage à l'écran). Notez que les trichoptères ne sont pas mentionnés bien qu'ils soient parfois en grand nombre sur une même photo (voir exemple autour d'une écaille martre). Par contre, d'autres insectes sont plus généralement mentionnés.
- Le tableau présente les périodes d'observations constatées des différents papillons par mois et année (case verte) avec le lieu d'observation pour l'année. La note Ch (ou Ch) correspond à l'observation de la chenille.

N'oubliez pas les petits suppléments en bas de cette page avec quelques papillons exotiques, des insectes et araignées, des fleurs sauvages
et même quelques oiseaux (et papillons) d'Amérique du sud !

Avant de voir en détail les différentes familles et photos des différents lépidoptères des pages suivantes, voyons d'abord où en France et plus précisément où dans leur milieu naturel et comment les photos ont été prises, ainsi que les documentations utilisées (web et livres) pour identifier les espèces.

Les lieux de prospections géographiques (chasses photographiques diurnes et nocturnes)

Toutes les photos ont été faites sur le département du Maine et Loire (49) sur différents sites. Hors département, d'autres sites ont été propectés comme la Creuse (23), la Haute Loire (43) et les Hautes Alpes (05).
Pour plus d'informations, allez sur la page Lieux de chasse.

Les méthodes de chasses photographiques nocturnes (dispositifs pratiques et déroulement)

Dans cette partie, on passe au pratique :
Toutes les identifications ont été faites après analyse des photos. Pour cela, c'est au cours de balades à pied dans les différents lieux évoqués plus haut que la plupart des photos a été obtenue le jour, alors que la nuit, cela suppose une organisation bien particulière car on utilise des éclairages adaptés pour attirer les papillons sur un support tel un drap.
- Comment se passe une chasse nocturne (installation, durée, précautions diverses) ?
- Avec quels matériels ?
- Dans quel biotope ?

Le détail de cette partie est sur la page Méthodes de chasses : la pratique.

Voilà par exemple un drap de chasse en fin de séance :

... et voilà un aperçu du drap après 3 à 4 heures de temps, sachant qu'il y en a aussi derrière !

C'est uniquement les photos "en boite" que l'on peut ensuite identifier tranquillement les différents spécimens en comparant les images avec des documents (livres, web).

Quelques documents utilisés

Sites web sur les papillons :
- Lepinet, site français de référence
- Site photo de référence pour les papillons et leurs chenilles, en allemand
- Site photo de Jean-Paul et Louisette Coat (Maine et Loire en particulier) et avec une nouvelle adresse sécurisée
- Site de recherche plus particulièrement pour la Charente-Poitou
- Site d'Alain Cosson (Lépidoptères de France)
- Site Artemisiae, référence sur les lépidoptères de France (bases de données, fiches et observations)
- Site de recherche européen avec imagettes
- Site pour comparer 2 espèces
- Site anglais de recherche UKmoths
- Site anglais de recherche Norfolkmoths
- Site italien avec entre autres une recherche avec noms français
- Site pour identification des chenilles
- Aramel, site des insectes et papillons
- Clés de détermination d'insectes
- Site pdf d'identification des microlépidoptères communs
- Portail dynamique d'observations des papillons de France

Livres regroupant les papillons de jour et de nuit (livres plus généralistes) :
- Papillons (Larousse, Nature en poche)
- Quel est donc ce papillon ? (Nathan)
- Papillons (Ulmer, Guide nature)
- Guide des plus beaux papillons et leurs fleurs favorites (Belin)


Pour les papillons de jour :
- Papillons de France (Tristan Lafranchis)
- Guide pratique des papillons de France (Delachaux)
- Guide photo des papillons d'Europe (Delachaux)
- Les papillons de jour de France, Belgique et Luxenbourg et leurs chenilles (Tristan Lafranchis)

Pour les papillons de nuit :
- British moths and butterflies (Chris Manley)
- Concise guide to the moths of Great Britain and Ireland (Townsen, Wring and Lewington)
- Field guide to the micro-moths of Great Britain and Ireland (Sterling, Parsons and Lewington)
- Field guide to the caterpillars of Great Britain and Ireland (Bary Henwood and Phil Sterling)
- Hétérocères diurnes (Rainer Ulrich)
- Les pyrales de la Manche (Nicole Lepertel et Jean Paul Quinette)
- Atlas des papillons de nuit du Nord-Pas de Calais (Georges Orhant)
- Atlas de papillons de nuit de Basses-Normandis et des iles Anglo-Normandes (Nicole Lepertel et Jean Paul Quinette)

Rendez-vous directement aux pages photos des papillons de jour et à celles des principaux grands papillons de nuit (pages 1, 2, 3 et 4)

LES SUPPLEMENTS :
- Un petit coup d'oeil sur quelques oiseaux et papillons du Chili.
- Les papillons exotiques de Terra Botanica d'Angers.
- Les autres insectes et araignées
- Les fleurs sauvages communes